Dans son dernier livre, Mika Biermann nous embarque dans un château en ruine où deux personnages fantasques forment un duo absurde. L’auteur mêle à cette aventure sa propre histoire familiale pour livrer en creux son autoportrait. Il est notre invité.
Avec
Un "J’", aujourd'hui dans le book club, l'amorce d'une histoire, le début d'une prise de parole, le plus petit éclat biographique, le minuscule carreau d'une vaste mosaïque de récits. "J’", c'est le titre du nouveau roman de Mika Birman : deux hommes, un étrange château, et plus étrange encore, l'un des deux, sans âge, qui éructent régulièrement des phylactères, sorte de parchemins sur lesquels on peut lire des histoires.
L’écriture comme une aventure
Mika Biermann explique son processus d'écriture : "Il m'arrive plein d'aventures en écrivant, c'est, entre autre, la raison pour laquelle j’écris, et je sais rarement comment cela va finir. Quand j’écris, je ne cherche pas, je trouve et je sais à quel moment je peux plus perdre le texte, le roman, cette vie-là, ce monde-là. Il y a des jours où ça marche de tonnerre, et parfois, la mayonnaise ne prend pas. En fait, je sais que je tiens mon texte quand je ne me réveille plus la nuit pour le travailler, ou quand je me réveille toute la nuit, mais avec joie, pour pouvoir le travailler."